Historique
Première Pierre

Monsieur Renaud DONNEDIEU de VABRES,

ministre de la culture et de la communication

Meuzac (Haute-Vienne)

Pose de la première pierre

de la Ruche-Médiathèque du “ Père Castor “

jeudi 29 avril 2004

 

Messieurs les Présidents,

Monsieur le  Préfet, Monsieur le  Maire,

Monsieur le  Directeur Régional des Affaires Cuiturelles,

Mesdames, Messieurs,

Chers Amis,

Je suis particulièrement heureux aujourd’hui de venir, à Meuzac, au cœur du Limousin, pour poser avec vous la première pierre d’une très belle construction, insérée dans le paysage remarquable de ce site vallonné, boisé, au bord d’une rivière et d’un lac, sous le signe de cet animal lacustre, doué de l’instinct de construction, le castor.

Cette rencontre est une première à un double titre : c’est ma première “ première pierre ” en tant que ministre de la culture et de la communication – c’est donc un moment particulièrement émouvant.

Je tiens aussi à dire à la famille du Père Castor que cette émotion, je la partage parce que je crois que rien n’est plus important que de pouvoir honorer la mémoire de son père. Ce que vous faites est tout à fait riche et exemplaire et je crois que cela doit illustrer cette très belle maxime disant que le vrai tombeau des morts, c’est le cœur des vivants. J’imagine la fierté de l’ensemble de votre famille d’être assurée ainsi de la transmission aux nouvelles générations.

C’est un moment fort et émouvant parce que c’est aussi la première des ruches, c’est-à-dire de ces lieux culturels de proximité que je souhaite voir se développer conformément à la volonté farouche et tenace de mon prédécesseur, Jean-Jacques Aillagon, sur l’ensemble de notre territoire. Je peux même vous faire cette confidence, au moment de la passation de pouvoirs (c’est toujours un moment difficile quand quelqu’un quitte ses fonctions et lorsque quelqu’un d’autre les prend); Jean-Jacques - c’est un ami personnel - dans les dossiers et sujets particulièrement important à son cœur m’a parlé de ces ruches et de cette proximité.

Et cette très belle Médiathèque s’implante dans un lieu exemplaire de ce monde rural, territoire fragile, qui est “de plus en plus perçu par les Français comme une richesse, comme un facteur d’équilibre social et comme un lieu d’épanouissement ”, ainsi que le déclarait il y a presque deux ans jour pour jour, à Ussel, dans cette même région, le Président de la République.

Une Médiathèque comme celle que vous allez construire ici contribuera, j’en suis convaincu, à offrir aux habitants et aux visiteurs cette ruralité attractive et accueillante où l’éducation et la culture ont toute leur place.

Je tiens à en remercier tous ceux qui ont permis à ce beau projet de voir le jour. Et tout particulièrement l’architecte Patrice Levêque, ainsi que les élus des collectivités territoriales. Sans leur engagement moteur, aux côtés de l’Etat et de l’Europe, dont il faut souligner la contribution, il ne peut y avoir d’aménagement culturel du territoire réussi. Et la ruche de Meuzac en est un bel exemple - je tiens à le dire au moment où le Parlement est saisi d’un projet de loi important présenté par le gouvernement sur le développement des territoires ruraux.

Cette Médiathèque est exemplaire aussi de l’ouverture, que je souhaite mettre en œuvre de la culture à tous les publics. C’est pour moi une priorité, car je crois que la culture peut être un ciment de la cohésion sociale si nécessaire aujourd’hui. Ciment entre les générations, sous le signe de Paul Faucher, le créateur des célèbres “ albums du père Castor ” : enfants, adolescents, lecteurs de tous les âges de la vie pourront répondre à leur soif de savoir, de connaissance, de découverte, dans ce lieu baigné de lumière. Les publics les plus fragiles ne sont pas oubliés et je tiens à saluer l’accessibilité de la Médiathèque aux personnes handicapées. Ciment entre les territoires et le programme des ruches se déploiera aussi bien dans les quartiers sensibles des villes que dans les zones rurales.

Ciment entre les cultures avec toujours, une exigence de qualité et grâce à des collections diversifiées, sur des supports variés, grâce aussi aux technologies de l’information, et bien sûr à la qualification des bibliothécaires.

La culture est médiation. Le livre est l’outil par excellence de cette médiation et Paul Faucher avait si bien compris cette fonction du livre que ses albums inoubliables, associant l’image au conte et à l’émotion, sont désormais intégrés à l’univers familier de l’enfant.

La Médiathèque de Meuzac sera un lieu patrimonial unique puisque, grâce à l’association des amis que préside M. François Faucher, que je tiens à remercier, la totalité des archives et de la documentation rassemblée par Paul Faucher sera ouverte à la curiosité de générations d’enfants comme de chercheurs.

Cette fonction de médiation est au cœur de la politique que j’entends conduire en faveur du livre et de la lecture :

- en développant le réseau des bibliothèques, et c’est bien l’enjeu qui nous réunit aujourd’hui ;

- en favorisant la lecture, celle des livres comme de la presse, particulièrement chez les jeunes, et en encourageant la pratique des nouveaux supports électroniques ;

- en veillant aux équilibres du secteur économique du livre, avec une attention toute particulière à l’égard de l’édition indépendante et de l’édition en région, ainsi qu’à l’égard de la librairie indépendante. Commerce culturel de proximité, la librairie joue à mes yeux un rôle tout à fait complémentaire de celui de la bibliothèque.

Je tiens enfin à exprimer ici ma reconnaissance aux élus pour le rôle essentiel que les collectivités locales jouent dans cette politique du livre. L’Etat aide les collectivités locales à construire des bibliothèques. Il les encourage, mais rien ne se ferait sans leur initiative, sans leur investissement dans la lecture publique. La politique du livre est le contraire d’un “ domaine réservé”. Elle est par excellence un “ domaine partagé ” de l’Etat et des collectivités.

Conformément au vœu de Paul Faucher, je ne doute pas que cette ruche apportera à tous ceux qui y butineront les joies de la rencontre et de la culture. Puissiez-vous en faire votre miel, en songeant, quarante ans après, au rêve des “ maisons de la culture ” d’André Malraux, adapté au XXIème siècle, inséré dans votre territoire, et enfin réalisé.

Je vous remercie.

 

Allocution de Monsieur Guy Montet,

Président du Syndicat Intercommunal à Vocation Unique

du pôle d’économie du patrimoine du canton de Saint-Germain-les-Belles,

 Maire de Meuzac

 

Je voudrais tout d’abord vous souhaiter la bienvenue à Meuzac et vous dire l’immense honneur et le plaisir que j’ai à vous recevoir. Mes Collègues élus du canton de Saint Germain les Belles se joignent à moi, pour vous remercier tout particulièrement, Monsieur le Ministre, de votre venue aujourd’hui à Meuzac car la médiathèque qui va être réalisée sur le site de Forgeneuve est l’aboutissement d’une démarche cantonale exemplaire, autour d’un projet ambitieux.

La pose symbolique par le Ministre de la Culture et de la Communication de la première pierre de la médiathèque intercommunale – maison du Père Castor, est une reconnaissance forte du travail accompli par l’ensemble des personnes qui se mobilisent autour de ce projet depuis 10 ans pour sa réussite et un coup d’envoi prestigieux à sa concrétisation sur le terrain.

Initié en 1994 par Monsieur Marcel FARGEAS, Maire et Monsieur François FAUCHER, suite à la volonté de ce dernier de mettre à la disposition du public, sur le site de Forgeneuve, l’œuvre de ses parents Paul et Lida FAUCHER, pédagogues de renommée internationale, pionniers dans le domaine de l’édition pour enfants et créateurs des albums du Père Castor, le projet a considérablement évolué dans son contenu.

Dix années de travail ont été nécessaires aux divers acteurs pour trouver le bon montage entre les diverses facettes de ce projet dont la maîtrise d’ouvrage est assurée par le Syndicat Intercommunal à Vocation Unique ( SIVU ) du Pôle d’Économie du Patrimoine du canton de Saint Germain les Belles formé entre les communautés de communes de l’Issaure et du Martoulet. Dix années pendant lesquelles, rien n’aurait été possible sans le soutien financier de l’État, du Conseil Régional du Limousin, du Conseil Général de la Haute Vienne et l’appui technique de la Direction Régionale des Affaires Culturelle, de la Bibliothèque Départementale de Prêt et de l’Association Départementale d’Aménagement pour les Collectivités ( ADAC ) et je tiens à les en remercier. Son cheminement a été long mais aujourd’hui je suis heureux car nous touchons au but.

Les travaux de construction de la médiathèque conçue par Monsieur Fabrice LÉVÊQUE vont bientôt démarrer, très vraisemblablement à l’automne puisque le Dossier de Consultation des Entreprises est cours d’élaboration.

Les plans et esquisses exposés vous donnent un aperçu de la qualité du travail réalisé. Le bâtiment d’une surface d’environ 600 m2 sera très bien adapté aux diverses activités qui y seront présentes et sa belle et originale architecture s’intègrera parfaitement dans le site. A noter la mise en place d’un système de chauffage par pompe à chaleur géothermique, système novateur qui utilise une énergie renouvelable et donc respecte l’environnement.

L’équipement qui va être réalisé aura trois fonctions :

Ü Médiathèque intercommunale de proximité à destination des habitants du canton. Elle proposera une offre variée de livres, DVD, Cédéroms, journaux, disponible également en prêt, l’accès à Internet qui je le souhaite vivement sera à haut débit pour que nous ayons là une vitrine crédible des Nouvelles Techniques de l’Information et de la Communication.

Nécessairement mis en réseau avec les bibliothèques-relais, les dépôts en Mairie et les Bibliothèques Centres de Documentation existants dans les autres communes du canton, la médiathèque permettra d’apporter au plus près des usagers la qualité et la diversité de son offre.

Ü Lieu de mémoire de ressources et d’échange sur l’éducation et la littérature enfantine à partir du fonds d’archives du Père Castor mis en dépôt où les chercheurs et pédagogues trouveront matière à faire progresser les techniques d’enseignement destinées à l’enfant.

Ü Lieu d’animation destiné aux enfants et aux groupes scolaires ( un espace spécifique heure du conte est notamment prévu ), d’exposition, de conférence et de rencontre.

Lié à la partie animation, un parcours de découverte est déjà en cours de réalisation. Pensé et réalisé avec beaucoup de savoir-faire par l’association Limousin Nature Environnement, il se composera notamment, d’un verger ( déjà en place ), d’un jardin pédagogique, d’un arboretum d’un labyrinthe végétal et d’ateliers ( théâtre de verdure, moulage d’empreinte d’animaux, fabrication de nichoirs, etc.…). A terme, un parcours d’aventures avec entre autres, fil d’araignée et pont de singe, viendra compléter ce lieu d’éveil.

           Vous le voyez la médiathèque sera à même d’accueillir toutes les générations et chacune y trouvera ses motifs d’intérêt et de satisfaction.

Bien évidemment tout cela a un coût. Au stade de l’Avant Projet Définitif il s’élève à :

 

Total H.T.                                                                                  1 903 800,00 Ä

                                               Dont construction du bâtiment            ( 1 074 000,00 Ä )

Ces chiffres donnent un peu le vertige mais fort heureusement des aides importantes nous été accordées :

Subvention État ( DGD 2004 )        Bâtiment                                           389 700,00 Ä

Subvention Conseil Régional ( volet territorial C.P.E.R. )                                 285 500,00 Ä

Subvention Conseil Général ( équipement structurant )                                     285 500,00 Ä

Subvention Union Européenne ( FEDER sous mesure 2-2-2 )                     476 000,00 Ä

SIVU du Pôle d’Économie du Patrimoine du canton                                            467 100,00Ä

de Saint Germain les Belles

A terme la part des subventions devrait atteindre 80% du montant des dépenses Hors Taxes. Les partenaires financiers ont été exacts au rendez-vous qu’ils en soient ici tous très vivement remerciés.

Par ailleurs, notre médiathèque bénéficie du dispositif RUCHE mis en œuvre par le ministère de la Culture et de la Communication pour favoriser le développement des médiathèques de proximité en milieu rural et dans les quartiers urbains périphériques. Ce dispositif permet en fonction de certains critères auxquels répond la maison du Père Castor : projet intercommunal, qualité de l’architecture, offre multimédia, accès à Internet, organisation d’expositions, accueil des scolaires, utilisation de personnel qualifié, chaleur, esthétique et convivialité des espaces et la liste n’est pas exhaustive, de bénéficier d’un soutien financier en investissement mais également en fonctionnement au travers d’une aide dégressive apportée sur 3 ans aux emplois nouveaux.

Ce soutien nous sera précieux tout particulièrement en fonctionnement où tout le monde sait bien que les aides sont rares.

La médiathèque intercommunale –Maison du Père Castor – va bientôt sortir de terre, elle sera le centre culturel du canton de Saint Germain les Belles. Mademoiselle Élodie LAVIELLE, sa future responsable, devra la faire grandir et rayonner bien au-delà des limites cantonales et lui conserver cet esprit pionnier présent tout au long de l’œuvre du Père Castor.

 

 

Merci de votre attention.

 

Allocution de Monsieur François Faucher

Président de l'Association des Amis du Père Castor.

 

Émotion…C’est une consécration ! Avec cette première pierre, un rêve s'accomplit !

Ce rêve avait déjà été ébauché par mon père, lorsque, replié ici même, pendant la guerre, il avait souhaité une “ maison des jeunes ”, qui devait s’élever à Meuzac.

Les circonstances de l’époque n’ont pas permis sa réalisation.

En donnant à cette médiathèque Intercommunale le nom de “ Maison du Père Castor ” c’est un honneur que l’on rend à la mémoire de mes parents Paul et Lida Faucher, les créateurs des albums du Père Castor, pionniers dans leur domaine et qui ont séjourné et œuvré ici, à Forgeneuve.

Leurs publications sont bien connues du public, mais il reste à découvrir des chapitres importants de leurs réflexions contenues dans leurs archives et qui n’ont pas encore été explorées en détail. Grâce au soutien constant que nous avons reçu de la direction du livre, l’association des amis du Père Castor a pu recruter une archiviste, ce qui nous permettra de remettre à la médiathèque, dès son ouverture, les précieux originaux, les correspondances, les notes de travail que nous réclament souvent les spécialistes.

Ainsi mieux connu du plus grand nombre, le courant de pensée amorcé par mes parents pourra se développer encore, s’enrichir, et j’espère, se prolonger ici même dans la maison du Père Castor.

La préoccupation constante de Paul et Lida Faucher concernait tout ce qui peut favoriser l’éveil au monde de la petite enfance. Cette préoccupation transparaît tout au long de leur œuvre. Je ne citerai que deux collections, traduites dans de nombreux pays :

“ Le Roman des bêtes ” une sensibilisation, une ouverture à la poésie du réel, au merveilleux de la Nature.

“ Les enfants de la terre ” qui convient les lecteurs à l’amitié internationale, à la connaissance et au respect des différences.

Cette médiathèque intercommunale sera d’avant‑garde aussi, par la conception même du bâtiment et de ses équipements, d’avant‑garde par l’adoption du principe des énergies renouvelables si proche de la philosophie du Père Castor. Cette philosophie à laquelle ont adhéré avec enthousiasme tous les intervenants pour que la réalisation finale soit belle et utile.

Je les en remercie chaleureusement.

En pleine campagne, oserais-je dire au “rier lutz” du Lımousin, va se dresser, dans un parc qui sera d’aventures et de découvertes, une maison qui mettra tous les moyens modernes de connaissances à la portée de tous.

Parmi cinq pierres extraites du roc de Meuzac, en choisissant celle que vous avez scellée ce matin, Monsieur le Ministre, un souvenir d’enfance m’est revenu en mémoire, celui d’un grand monsieur, au regard intense, habillé de couleurs, coiffé d’un drôle de chapeau, qui tenait à la main, (la droite ou la gauche, mais est-ce important…), une grande et une petite clé. J’ignorais alors que c’était Saint Pierre, du haut de son vitrail, dans le plus vieux chœur roman du pays limousin, celui de l’église de Meuzac. Il semblait me dire en fronçant les sourcils : “ Tenir à la main toutes les clés du monde et même de l’univers ne sert à rien, sans la curiosité de savoir ce qu’il y a derrière les portes qu’elles ouvrent. C’est cette curiosité, cette fringale de curiosité dont se régalent les enfants, curiosité fragile aussi, qui risque de s’éteindre lorsque les bonnes réponses ne la viennent pas nourrir suffisamment, c’est cette curiosité qui devra être sollicitée ici à chaque instant, car elle est le moteur de toutes les explorations. Elle est mère de l’imagination.

Je souhaite que cette curiosité préside à l’esprit de cette maison.

Monsieur le Ministre, en initiant les premières assises des langues régionales, à Paris en octobre dernier, le gouvernement nous a encouragés à défendre aussi notre patrimoine linguistique tant il est vrai que la diversité linguistique est l’un des fondements de la diversité culturelle.

Nos troubadours limousins par leur langue et leurs écrits, les premiers de notre littérature, ont été à l’avant-garde d’une civilisation de progrès, d’une civilisation de courtoisie et de tolérance qui a rayonné sur l’Europe.

C’est donc dans leur langue, qui fut aussi pour beaucoup d’entre nous celle de notre enfance, que je prononcerai mes derniers mots :

Lo Pair Vibre se plasia de dire ’quilh mots, que disia tener dau Rabelais :

Le Père Castor citait souvent cette phrase qu’il attribuait à Rabelais :

“ Un mainatge ’quo es pas un topin qu’òm clafîs, ’quo es un fuec qu’òm abranda. ”

“ L’enfant n’est pas un vase qu’on emplit, c’est un feu qu’on allume. ”

E apondia : “ Ai pas volgut far daus libres enfounil, ai raibat de libres estindòIas !” 

Et il ajoutait : “ Je n’ai pas voulu faire de livres entonnoirs, j’ai rêvé d’albums étincelles ! ”

Fau lo vòt qu’aquel endrech venhia ’na farja nueva, que de son fogier ne’n lamban mil auvas qu’alucaran lo vuelher saubre de tot aquihs, pitis o beus, jònes o vielhs que li vendran culhir respons a la talha de lor deser,

Je fais le vœu que ce lieu devienne une forge neuve, que de son foyer jaillissent les étincelles qui embraseront le vouloir savoir de celles et de ceux, petits et grands, jeunes et vieux qui y viendront cueillir les réponses à la mesure de leurs exigences,

Que ’quò sia maitot un bornat vonvonant ente se fai, de totas flors, bon miau !

Et que ce soit aussi une ruche bourdonnante où se distille bon miel de toutes fleurs !

Monsieur le Ministre, nous sommes tous très fiers de l’intérêt que vous manifestez à notre projet.

Votre venue  à Meuzac, aujourd’hui, va nous permettre de prendre notre second souffle avec sérénité, soyez-en chaleureusement remercié.

Je remercie aussi les Présidents des communautés de communes, de l’Issaure et du Martoulet, les maires du canton et leurs conseillers qui ont été patients et fidèles à leurs engagements et ceux très nombreux dont l’enthousiasme n’a jamais faibli.

Et je vous remercie tous ici présents de votre attention.